Une contribution musicale - Juillet 2015

Première Romance Sans Paroles (A. Guilmant 1837-1911)

Nous savions déjà que Guilmant avait laissé un très grand nombre de compositions. Et nous étions tout aussi conscients que les 94 numéros d’opus contenaient de véritables joyaux. Cela ne nous a cependant pas empêché de découvrir encore une œuvre d’une incroyable beauté. Il s’agit de l’opus 67. Il se compose de deux romances sans paroles pour violoncelle (ou violon) et piano. Ce mois-ci, nous nous intéressons à la première de ces romances. Quelques arrangements ont été nécessaires afin de pouvoir la jouer sur un orgue. Avec une voix dominante, c’est cependant tout à fait possible d’y parvenir.

Naturellement, nous avons d’abord pensé à un hautbois sur le récit. Mais cela n’est pas indispensable. On ne sait pas si Armand (le frère d’Alexandre) jouait lui-même la partie de violoncelle ou de violon. Mais il me paraît évident qu’ils entretenaient de bonnes relations, à lire le titre et à écouter ce superbe morceau.

Profitez-en bien. Et si l’un d’entre vous dédie un jour une composition à son frère, sa sœur ou un autre membre de sa famille (ou à un ami) et souhaite nous en faire profiter, qu’il n’hésite pas à le faire.

Avec mes meilleures salutations musicales,

André van Vliet